Si vous tombez au hasard sur un site web vous invitant à composer un numéro en 08 pour obtenir de l'aide du fisc pour remplir votre déclaration de revenus, alors il s'agit d'une « arnaque au numéro surtaxé ».
La DGFiP met en garde sur impots.gouv.fr : « Certains sites internet renvoient vers des numéros surtaxés (en 0 899... ou 0891...) pour joindre nos centres des Finances publiques. Ce sont des numéros frauduleux. La DGFiP met tout en œuvre pour les faire fermer. »
La Direction générale des finances publiques (DGFiP) opère un seul et unique numéro en 08 pour les impôts, c'est « le numéro unique non surtaxé (prix d'un appel local) 0 809 401 401 ». Outre ce numéro unique, les seuls numéros utilisés par le Trésor public sont « des numéros de téléphone ordinaires d'appels locaux (en 01, 02, 03, 04 ou 05) qui sont ceux des centres des finances publiques » locaux.
Pour obtenir des conseils gratuits concernant votre déclaration d'impôts, il existe plusieurs solutions: Contacter directement la DGFiP par téléphone au numéro officiel, ou par messagerie sécurisée via votre espace particulier sur impots.gouv.fr, ou encore en prenant rendez-vous avec un agent de l'administration.
Ces derniers mois, de nombreux internautes ont eu la surprise de découvrir dans leur boîte mail un message racoleur intitulé "Notification de gain" avec le logo Euromillions bien visible. Il s’agit en fait d’une arnaque grotesque. En effet, la loterie européenne ne fait jamais gagner de gains par tirage au sort en ligne et ne contacte jamais les gagnants directement.
Méfiez-vous donc et soyez très prudents si vous avez récemment reçu un mail de la Française des Jeux (FDJ) ou de l’Euromillions vous faisant miroiter des gains mirobolants. Vous pouvez être arnaqué par la suite. Pour récupérer le faux gain gagné lors d’un tirage au sort bidon, on vous demande de remplir un formulaire. Pour les escrocs cachés derrière leur écran, cette mission n’a qu’un seul objectif : récupérer les coordonnées bancaires de leur victime.
Dans tous les cas, ne remplissez jamais de formulaire en ligne sans connaître avec certitude l’expéditeur du mail. Si vous avez un doute sur un mail, vous pouvez solliciter directement la FDJ pour obtenir des explications.
Attention à ne pas tomber dans le panneau d'un héritage trop évident pour être vrai. Comme le rapporte Le Progrès, l'arnaque au faux héritage est de retour, cette fois-ci dans la Loire. Un habitant de la petite commune de Saint-Just-Saint-Rambert a reçu un courrier assez déroutant la semaine dernière. Émanant d'un (soi-disant) avocat espagnol, il indique en anglais que lui et son épouse sont les héritiers d'un pactole de 6,5 millions d'euros. Plus précisément, il s'agit d'un héritage non réclamé, et par chance, le couple en est bénéficiaire.
S'attardant sur ce courrier, l'homme et son épouse font des recherches minutieuses afin de démêler le vrai du faux. L'émetteur explique que dans ce dossier, des héritiers ont été recherchés, mais que personne n'a été trouvé. C'est ensuite que le nom de ce Français a été mis au jour, notre habitant de la Loire portant le même que la personne décédée. Ainsi, avant que le gouvernement espagnol ne procède à la saisie de tous les biens (dans moins de trois mois), il restait la seule personne bénéficiaire, explique le présumé représentant légal.
Pour toucher les plus de six millions d'euros, rien de plus simple. Notre habitant de la Loire devait contacter l'avocat espagnol afin de conclure un marché : l'avocat empocherait le même pourcentage que le Français, soit 45% (environ 2,9 millions d'euros chacun), et le reste serait reversé à des œuvres caritatives.
Il est inutile de préciser que c'est une arnaque même si l'homme a eu des doutes lorsqu'il a vérifié sur internet l'identité de l'avocat qui existe réellement. Il est fort probable, comme dans la grande majorité de ce genre de cas, que le vrai avocat s'est fait usurper son identité. Finalement, l'habitant pontrambertois n'a pas répondu.
D'après nos confrères, l'escroquerie est assez courante et connue aussi sous le nom de "fraude à la commission". Des milliers de personnes en auraient déjà été victimes depuis une quarantaine d'années. Contre une simple signature, que ce soit par courrier ou par mail, les victimes se font piéger en se faisant dérober leurs coordonnées bancaires. En effet, le faux avocat demande de régler les frais de succession, et si vous cliquez sur un lien envoyé, il est déjà trop tard. Que le courrier émane de l'étranger ou de France, il est conseillé de ne pas y répondre s'il vous paraît suspect. Et d'aller porter plainte en gendarmerie.
Dans la Somme, un habitant a été la cible d’une escroquerie d’un nouveau genre. D’autres départements en France pourraient bientôt être visés. Soyez donc très prudents.
Une nouvelle escroquerie avec pour toile de fond le tri sélectif, a été mise au jour et qui pourrait d'ailleurs déferler sur la France. À Gamaches, une ville située entre Amiens et Dieppe, de faux agents communaux se sont présentés au domicile de certains habitants pour vendre des sacs jaunes dévolus aux déchets recyclables. Pris pour cible, un habitant a eu le bon réflexe de contacter immédiatement la mairie. "Comme la personne a refusé de payer, les faux démarcheurs ont insisté et lui ont dit qu'ils repasseraient le lendemain", a expliqué une employée de la mairie de Gamaches. En plus de soutirer de l’argent, ces personnes mal intentionnées tentent de pénétrer dans l’habitation de leur victime pour voler argent liquide, bijoux et objets de valeur.
Dans le cas des sacs poubelles jaunes, sachez qu’ils sont bien souvent disponibles gratuitement en mairie. Pour l’heure, on ne connaît pas l’ampleur de l’arnaque puisque seul un habitant de Gamaches s’est signalé en mairie. En revanche, il n’est pas impossible que cette tentative d’escroquerie particulièrement vicieuse s’étende dans d’autres départements dans les jours qui viennent.
Pour éviter les mauvaises surprises, il faut savoir oser dire non quand une personne sonne à votre porte. En cas de doute, et avant d’ouvrir la porte à n’importe, il est crucial de demander la carte professionnelle à l'individu qui se présente chez vous. Enfin, donnez immédiatement l’alerte si une situation vous semble anormale.
Les cybercriminels profitent de la crédulité et la solitude de certaines personnes célibataires durant la crise sanitaire, pour briser leur vie. Cette escroquerie appelée "arnaque à l’amour" ou "fraude aux sentiments", vise à extorquer de l’argent à des personnes tombées virtuellement amoureuses.
Au Royaume-Uni, un homme victime de cette arnaque a perdu 192 000 euros au total. Il y a un an, John s’inscrit sur un site de rencontres pour trouver l’amour et rencontre une infirmière canadienne qui prétend s’appeler Esther Anderson. Pendant près de douze mois, ils se parlent quotidiennement par SMS. Pour prouver sa bonne foi, la soi-disante infirmière va même réaliser des FaceTime avec lui et lui promettre de déménager en Angleterre, pour être avec lui. Les semaines et les mois passent et John, aveuglé par les prémices complices de cette relation virtuelle, va progressivement perdre pied et céder à toutes les demandes de sa belle.
Lorsqu’Esther lui demande 480 euros chaque mois pour manger, il s’exécute. "J'aide toujours les gens autour de moi. Je me sentais mal et j'ai envoyé l’argent", explique-il au Mirror. "Elle a dit ‘Merci mon amour et j’ai hâte de venir te rencontrer’ et des choses comme ça. Comment quelqu'un se sentirait-il en entendant des mots affectueux ?", se justifie-t-il.
L’escroquerie va prendre une autre dimension lorsqu’elle se fait passer pour une bénévole qui se rend souvent en Afrique pour aider les enfants et y construire des hôpitaux. Elle affirme aussi rendre visite à sa mère installée au Ghana. Pour soutirer encore plus d’argent à sa proie, la soi-disante Esther indique avoir été emprisonnée au Ghana après avoir dissimulé de l’or dans une valise. Si l’histoire paraît bancale et rocambolesque, John mord à l’hameçon.
Lorsqu’elle lui demande de payer pour la faire sortir mais également pour l'or volé, il s’exécute une nouvelle fois. Comme une histoire sans fin, la somme envoyée n’est jamais suffisante. "Je m'attendais à récupérer l'argent quand l'or a été vendu", dit-il, mais "il s'avère que tout était une arnaque."
L’homme vit très mal la situation et assure que cette affaire a "détruit" sa santé mentale. Maigre consolation dans cette sombre histoire, John a récupéré 67 000 euros après que la banque a reconnu sa responsabilité partielle dans cette histoire.
Une nouvelle arnaque se répand en France en ce moment. Pour vous éviter les dégâts, cet article vous explique comment cette arnaque marche. Les escrocs imitent les e-mails du système de paiement sécurisé du site de petites annonces le plus célèbre de France, Le Bon Coin, qui enregistre en moyenne 15 millions de visiteurs par jour. Ce système sécurisé où le site joue le rôle d'intermédiaire lors du paiement en ligne, a été mis en place depuis 2018 pour assurer la sécurité des transactions. Le site reçoit le paiement de l'acheteur, puis le transfère au vendeur une fois la transaction validée. Mais des escrocs détournent ce système afin d'arnaquer les utilisateurs.
L'arnaque se déroule comme suit. L'escroc se présente comme un acheteur intéressé par votre objet mis en vente sur Le Bon Coin. Il vous contacte et vous propose d'utiliser le paiement sécurisé. Vous recevez alors un email qui semble provenir de Le Bon Coin, dans lequel apparaissent votre nom, l'objet de la vente, le prix et l'adresse où l'envoyer. Le message garantit que l'acheteur a effectué le paiement, et que vous le recevrez après réception du colis. Et ceci afin de vous inciter à envoyer votre bien, alors que vous ne recevrez jamais de paiement.
Pour ne pas tomber dans le piège, redoublez de vigilance, surtout si vous vendez un objet de valeur pouvant être expédié par colis.
Les messages concernant un paiement sécurisé sur Le Bon Coin vous parviendront toujours via la messagerie du site (et seront transmis sur votre adresse email si vous avez activé cette option). Si vous recevez un email annonçant un paiement, connectez-vous au site et vérifiez que vous avez bien reçu une annonce identique dans votre boite mail.
Regardez l'adresse e-mail à partir de laquelle le message vous a été envoyé. Le Bon Coin ne communique qu'à partir des adresses se terminant par @leboncoin.fr, @messagerie.leboncoin.fr et @news.leboncoin.fr. Les fautes d'orthographe ou de grammaire doivent également vous alerter.
Si l'acheteur accepte votre prix sans négocier, annonce qu'il paie les frais de port, voire propose de vous payer plus (cela arrive !), c'est suspect. Attention également s'il demande la livraison en point relais sans communiquer son adresse personnelle comme c'est normalement le cas.
N'hésitez pas à signaler le compte suspect à la plateforme, qui pourra le désactiver pour éviter que d'autres vendeurs ne se fassent arnaquer. En résumé, un acheteur vous indiquant qu'il passe par le système de paiement sécurisé n'a pas à vous rassurer, sur Le Bon Coin comme sur les autres sites de vente en ligne entre particuliers.
L'arnaque consiste à faire croire à la victime qu'elle est le destinataire d'un colis non affranchi. Ainsi, pour permettre la livraison de ce faux colis, la victime est tenue de payer 2,99 euros en cliquant sur un lien dans l'email (nous avons supprimé le lien). Les enjeux sont cependant plus importants. Une fois que les données bancaires ou de carte de crédit de la victime sont saisies, les dommages peuvent être considérables.
Ne cliquez sur aucun lien dans cet e-mail.
Ne saisissez pas vos coordonnées bancaires ou de carte de crédit.
Ne répondez pas à cet e-mail et n'essayez pas de contacter l'expéditeur.
Supprimez cet e-mail ou déplacez-le dans le dossier spam.
Le texte de l'email:
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Un classique des arnaques sur internet. Une parfaite inconnue gravement malade qui vous contacte pour vous léguer sa fortune.
Ne pas répondre à ce message et ne pas essayer de contacter l'expéditeur. Supprimer ce message ou déplacer-le dans le dossier spam. N'envoyer pas de copie de document ou de l'argent sur internet.
Le texte de l'email de l'arnaque:
Ne pas répondre à cet email et ne tenter pas de contacter l'expéditeur.
N'envoyer pas de copie de documents ou de l'argent sur internet.
Suppriemr l'email ou déplacer-le dans le dossier spam.
Le texte de l'email:
